C'est un reportage fascinant dans les boutiques - et arrière-boutiques - de réparation de smartphones qu'a réalisé Christelle Gilabert pour le magazine Socialter.

Il est beaucoup question des enjeux de réparation, de lutte contre l'obsolescence programmée ou de maintenance quand on évoque les impacts écologiques du numérique. Mais il est beaucoup moins question de ces lieux, les ateliers indépendants de réparation, que l'on retrouve dans de nombreuses villes et que l'on fréquente quand notre smartphone nous lâche (toujours au pire moment).

Ces lieux sont pourtant "des lieux d’innovations techniques, écologiques, mais aussi sociales avec de l’accueil, de l’attention" comme le note l'anthropologue Nicolas Nova, co-auteur avec la chercheuse et designer Anaïs Bloch d'une enquête sur ces ateliers (en anglais). 

Accompagnée du photographe Paul Lemaire, la journaliste Christelle Gilabert est partie à la rencontre de celles et ceux qui déploient des trésors d'ingéniosité et de patience pour réparer et prolonger la durée de vie de nos équipements numériques, tout en s'inscrivant dans des réseaux d'entraide et d'apprentissages extrêmement soudés.

L'article parle de bien plus que de réparation de smartphones. Il dévoile un secteur méconnu et peu considéré qui est pourtant crucial (pour son rôle technique mais aussi social) et, ce faisant, il interroge nos représentations de qui est considéré comme écolo et qui ne l'est pas. 

L'article est accessible sur le site de Socialter.