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Education non formelle et éducation informelle : histoire, questions vives et d’actualité

Entretien avec Madame Stéphanie Gasse (Maitre de conférences en sciences de l’éducation et de la formation, Université de Rouen Normandie.

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Thierry Ardouin
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Entretien mené par Thierry Ardouin

Education Non formelle et éducation informelle : histoire, questions vives et d’actualité

Bonjour Mme Stéphanie Gasse, à l’heure où nous vivons une crise mondiale les institutions d’enseignement et de formation formelles sont dans l’obligation d’inventer de nouveaux moyens de travail, de diffusion et de formation. Parallèlement les personnes  s’entraident, se soutiennent bref s’organisent entre elles pour palier les manques tant techniques, de contenus que relationnels. La question de l’éducation non formelle et d’apprentissage tout au long de la vie est d’autant plus présente.

En continuité du focus sur l’éducation non formelle et l’éducation informelle réalisé pour EPALE en juin et juillet 2019. Vous avez coordonné un numéro de la revue Education Permanente portant sur  « l’éducation non formelle et apprentissage tout au long de la vie » (n°199/2014), j’aimerai en savoir plus et partager votre vision car ces dimensions interrogent de manière générale la formation des adultes, et ces thèmes sont importants sur la plateforme EPALE.

 

 

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- Pour démarrer, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous même, et nous dire ce qui vous a amené à travailler sur l’éducation non formelle ?

J’ai suivi des études supérieures en langues étrangères puis me suis rapidement tournée vers les Sciences de l’éducation. J’ai entrepris un Master2 en Ingénierie et conseil en formation dans l’optique de m’outiller et réaliser des actions de terrain dans le cadre de projets éducatifs conduits sous l’égide de l’UNESCO (Burkina Faso, Mali, Paris), et d’ONG éducatives entre 1999 et 2003. Docteure des Sciences de l’éducation en 2008, j’intègre un Institut du Développement Social en tant que cadre-formateur en pleine réforme des diplômes de travail social, dans un souci de réingénierie, de valorisation et d’évolution des formations au sein du Répertoire National des Certifications Professionnelles. 

Maitre de conférences depuis 2010 au sein du Département des Sciences de l’éducation de l’Université de Rouen Normandie, je suis responsable d’un Master en Sciences de l’éducation à distance. Durant mes travaux de recherche et en lien avec mes expériences acquises, je me suis très vite positionnée sur les politiques éducatives en m’intéressant aux pays qui engageaient une forte décentralisation de l’éducation. Ma thèse de doctorat en Sciences de l’éducation porte sur l’éducation non formelle dans le contexte des politiques de décentralisation entreprises en Afrique de l’Ouest dans la lutte contre l’analphabétisme avec pour terrain d’observations et d’expérimentations les ONG éducatives (Organisations non gouvernementales), les OSC (organisations de la société civile) et les experts de la coopération décentralisée. 

Membre du laboratoire CIRNEF (Centre Interdisciplinaire de Recherche Normand en Education et Formation), j’inscris mes recherches aux cotés de chercheurs qui investissent le champ de la formation des adultes, je m’attache à définir ce qui caractérise l’éducation non formelle, sa spécificité et mise en œuvre, j’étudie les dispositifs alternatifs, les fondements de la formation des adultes, l’andragogie dans ses variétés, variations, tout en contribuant à une réflexion sur le droit à l’éducation (accessibilité, effectivité via les dispositifs de formation à distance) et les sujets du droit, les approches comparées, le développement organisationnel. 

Mes terrains de recherche demeurent l’Afrique subsaharienne et « les programmes de lutte contre l’analphabétisme en contexte décentralisé » ; le Brésil avec les « Forum EJA – Éducation des jeunes et des adultes », l’Europe à travers ses approches plurielles de l’éducation et de la formation (Formation des adultes - Education permanente - Droit à l’éducation- reconnaissance des acquis de l’éducation non formelle). 

Lauréate en 2015 et 2016 d’une Chaire en Sciences humaines et sociales de la Coopération scientifique internationale, je m’expatrie au Brésil et suis accueillie au sein de l’Universidade do Estado do Rio de Janeiro, première université publique des politiques affirmatives de développement de l’accès à l’enseignement supérieur. Cette expérience me permet de collaborer depuis avec des chercheurs brésiliens au sein de groupes de recherche en alphabétisation et éducation des jeunes et des adultes, curriculum de formation, l’apprentissage tout au long de la vie à travers ses publics, ses politiques et processus éducatifs. 

 

- Le terme d’éducation non formelle est un peu difficile à cerner, comment se situe-t-il par rapport à l’éducation formelle et l’éducation informelle ? A votre connaissance, quand ce terme est-il apparu et dans quel cadre ? Quelles caractéristiques ou éléments faut il retenir ?

L’éducation non formelle est en effet difficile à cerner, de par son apparente négation de la forme et du flou qui la caractérise. Elle apparaît d’une part comme une sorte de nébuleuse, et d’autre part comme un plaidoyer empreint de perspectives de justice sociale et d’idéologie humaniste. 

L’éducation non formelle intervient en dehors des principales structures d’enseignement et de formation et n’aboutit pas nécessairement à l’obtention de qualifications reconnues, de diplômes identifiés. Celle-ci peut s’acquérir en contexte professionnel ou dans des activités d’organisations de la société civile et peut être proposée en complément du système formel institutionnalisé. On doit à Coombs, planificateur de l’éducation, la première tentative de définition, dans un contexte de crise mondiale de l’éducation : «Toute activité éducative organisée en dehors du système d’éducation formel établi et destinée à servir des clientèles et à atteindre des objectifs d’instruction identifiables»(Coombs, 1973). La notion de clientélisme est associée aux «bénéficiaires» des programmes d’alphabétisation. L’empreinte d’une idéologie tiers-mondiste est forte et marquée dans les années soixante-dix par : « Un pays en vient en aide à un autre », âge d’or des Organisations non gouvernementales et des programmes internationaux destinés aux exclus de l’éducation formelle dans l’optique de tendre vers une scolarisation primaire universelle. 

La particularité des activités, les caractéristiques du public-cible, le caractère innovant de la démarche, les spécificités des stratégies, la multiplicité des acteurs et la flexibilité de son cadre d’intervention, sont autant d’éléments qui ont longtemps contribué à qualifier l’éducation non formelle de « parent pauvre » de l’éducation et de la formation des adultes, accentuant dès lors sa marginalisation, son absence de statut, son manque de reconnaissance. 

Toutefois si l’une des tâches principales de l’éducation formelle reste de préparer les jeunes à une vie indépendante, sur le plan social et économique, de prévenir l’exclusion ; dans la mesure où le système éducatif et le marché du travail se développent séparément, l’école perd son monopole en matière d’enseignement et d’apprentissage. L’éducation non formelle apparaît alors comme l’une des forces qui bouscule ce monopole, en offrant des possibilités, des alternatives et des lieux d’apprentissage autres. Système de référence pour des pratiques innovantes, aux compétences transversales au sein d’un environnement éducationnel immédiat, l’offre proposée est aussi variée que les bénéficiaires auxquels elle se destine. Elle facilite ainsi l’apprentissage de connaissances ou de compétences identifiables ou en voie de reconnaissance. En effet, désormais reconnue au niveau européen depuis le Mémorandum sur l’éducation et la formation tout au long de la vie (2000), l’éducation non formelle est impliquée dans les questions vives d’éducation. 

 

Parler d’éducation informelle suppose qu’il y ait apprentissage. La structure institutionnelle ne justifie en rien du terme mais il s’agit bien d’apprentissage en dehors de toute institution, voire de toute intention. Nous nous appuyons sur cette terminologie de la politique européenne d’enseignement et de formation de 2012 :  « L’apprentissage informel découle des activités de la vie quotidienne liées au travail, à la famille ou aux loisirs. Il n’est ni organisé ni structuré (en termes d’objectifs, de temps ou de ressources).  L’apprentissage informel possède la plupart du temps un caractère non intentionnel de la part de l’apprenant ». Une terminologie qui se veut claire, est difficile à manier. Notion en usage au sein du triptyque formel, non formel, informel pour penser l’éducation, la formation et l’apprentissage tout au long de la vie, les contours restent flous lorsqu’il s’agit de les dissocier. 

L’éducation informelle apparaît comme extension des savoirs acquis. La multiplication des usages de la notion « d’informel » dans le champ de l’éducation contribue à l’opacification de ce qui est désigné ou qualifié par ce terme aux connotations diverses, valorisées ou décriées.

On peut retenir ces caractéristiques principales de l’éducation non formelle, à savoir des activités : 

  • organisées en fonction du public-cible et ses contraintes ;
  • structurées, sinon elles relèveraient de l’éducation informelle qui est elle, non systématisée voire non intentionnelle ;
  • destinées à un public-cible identifiable (adéquation besoins-attentes) ; 
  • visant un ensemble spécifique d’objectifs d’éducation (input-output) ; 
  • non institutionnalisées car se déroulant hors du système éducatif établi et s’adressant à des apprenants non régulièrement inscrits.

 

- Dans votre travail et vos recherches notamment en Afrique francophone et au Brésil, la question de l’éducation non formelle et informelle a-t-elle une résonance particulière ?

En Afrique francophone l’éducation non formelle s’est très vite imposée comme rempart aux disfonctionnements du système formel dominant. En effet le système actuel exclue une large part de la population scolarisable et qui ne garantit pas l’équité d’accès. La reconnaissance d’un environnement multilingue est par exemple l’un des acquis de l’éducation non formelle.  Cela s’est traduit par l’implantation de politiques linguistiques qui mettent en valeur la langue de l’apprenant dans les premières années de scolarisation ou de programmes d’alphabétisation des adultes. Certains pays tels que le Mali ou encore le Burkina Faso iront même jusqu’à institutionnaliser l’éducation non formelle en créant des ministères dédiés. 

Les sociétés traditionnelles connaissent des systèmes formels d’éducation qu’il convient d’interroger sans se risquer à une approche comparée mais bien dans une intention de problématisation des rapports entre culture et cognition. 

Le Brésil engage une résistance forte pour que l’état garantisse son rôle « d’éducateur », surtout depuis l’évolution politique actuelle qui entrave les avancées sociales et mettent au second plan les démarches inclusives ou la prise en compte des minorités et leurs traditions culturelles. Les chercheurs et praticiens dans ce domaine préfèrent l’usage du terme « espaces sociaux de formation humaine » pour décrire les mesures éducatives substitutives au système éducatif formel, dominant. Ces « espaces » investis par une communauté d’éducateurs couvrent les besoins en dispositifs de seconde chance pour ceux qui n’auraient pas accomplis le cycle secondaire ou encore en dispositifs destinés aux jeunes et aux adultes déscolarisés ou peu qualifiés. 

Dans la lignée de l’héritage de Paulo Freire, les initiatives se déploient à partir de l’optique que « l’activité humaine est intentionnelle et n’est pas séparée d’un projet. Connaître ce n’est pas tout simplement s’adapter au monde. C’est une condition de survie de l’être humain et de l’espèce ». En période trouble ces dispositifs contribuent à l’exercice de la citoyenneté en tant que « la conscience des droits et des devoirs et l’exercice de la démocratie ». Aux côtés des écoles, on trouve ainsi au Brésil les Organisations Non-Gouvernementales, les églises, les syndicats, les partis, les médias, les associations de quartier, etc. Dans l’éducation non-formelle, la catégorie espace est aussi importante que la catégorie temps, comme le souligne le chercheur Gadotti. En effet, le temps de l’apprentissage dans l’éducation non-formelle est flexible, respectant les différences et les capacités de chacun et de chacune.

 

- Enfin, de votre point de vue, en quoi la question de l’éducation non formelle et de l’éducation informelle a-t-elle à voir avec la formation des adultes de manière générale ?

Système autonome et alternatif, l’éducation non formelle est, au côté de l’éducation informelle, engagée au cœur de l’ambition affichée par la communauté internationale, de scolarisation universelle, d’éducation et de formation tout au long de la vie. 

Lindeman en 1926 décrit pour la première fois dans un article l’éducation des adultes comme une « aventure coopérative d’apprentissage informel, non-autoritaire dont le principal but est de découvrir la signification de l’expérience ». Autrement dit la spécificité d’une éducation des adultes entrelacée avec la vie dont l’apprentissage se nourrit de l’expérience. Ainsi l’éducation informelle associée à une approche participative maximise la dimension formative de l’activité. Les frontières de l’éducation informelle sont perméables : intervention sociale, activité extra-scolaire, éducation familiale, communautaire, TIC…

L’expérience est reconnue comme une ressource formative dans le contexte de la vie quotidienne, du travail et des loisirs avec pour caractéristiques l’absence d’intentionnalité éducative et d’institutionnalisation sociale ; la confrontation à l’expérience des autres et la contrainte du réel ; les parcours initiatiques, la participation volontaire sans contrainte ou attente de reconnaissance et validation des acquis. Néanmoins sur ce dernier point, les échanges sont engagés pour valoriser ces acquis et leurs reconnaissances. Malgré la recommandation du Conseil du 20 décembre 2012 relative à la validation des acquis d’apprentissage non formel et informel, les premiers résultats de cette mise en œuvre et appropriation apparaissent contrastés. La France, pionnière, a étendu les dispositifs légaux liés à la VAE mais les résultats ne garantissent pas pour autant la progression réelle et rapide de la reconnaissance des acquis de l’apprentissage informel et non formel.

Je vous remercie pour cet échange et votre apport.

 

Gasse, S. (2017). Education informelle. In A. Barthes, J.-M. Lange & N. Tutiaux-Guillon (Dir.). « Dictionnaire critique des enjeux et concepts des « Educations à ». Paris : L’Harmattan. p.385.

Gasse, S. (2017). Education Non formelle. In A. Barthes, J.-M. Lange & N. Tutiaux-Guillon (Dir.) « Dictionnaire critique des enjeux et concepts des « Educations à ». Paris : L’Harmattan. p.392.

Gasse S. (Juin, 2014). « Education non formelle : contexte d’émergence, caractéristiques et territoires » Revue Education permanente. n°199-2014.

 

 

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Commentaire

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Thierry Ardouin
Community Contributor (Bronze Member).
lun 06/04/2020 - 17:58

Bonjour Claudio,
Merci pour votre commentaire et la question.
La combinaison des trois niveaux ou systèmes n'est pas simple mais existe. On peut donner différents exemples qui se situent à différents niveaux.
La validation des acquis de l'expérience (VAE) croise les trois systèmes puisqu'il s'agit de reconnaître et donc de rendre formel (validation) des acquis issus du non formel (formation continue) et de l'informel (du quotidien et/ou associatif).
A un autre niveau, le Burkina Faso, pays francophone de l'Afrique de l'Ouest, a inscrit le secteur non formel (dont l'alphabétisation des adultes ou l'aide au développement des compétences pour l'autonomie) dans la loi d'orientation de l'école, en parallèle du secteur formel. Le docteur Ambroise Tabsoba a réalisé, en 2017, une thèse sur L'éducation non formelle et qualité de l'éducation" (université de Rouen Normandie).
Voici un premier élément de réponse. A bientôt. Thierry 

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Claudio MARQUES
dim 05/04/2020 - 20:05

Bravo pour votre réflexion. Pensez-vous qu'il est possible de faire cohabiter les 3 systèmes dans une école avec un système de validation cohérent e compréhensible? Connaissait vous des projets qu'ils l'on fait?
Obrigado

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I find this post very interesting. Mrs GASSE's work is very appealing to me. I'm a product of non formal education myself. From a popular neighbourhood in the Canary Islands, I arrived in France 5 years ago thanks to the European Voluntary Service programme. My non formal voluunteering experience allowed me to improve several competences, plus it gave me the self confidence that I needed to go back to school. Currently, I work as a "formatrice des adultes" and i'm a Educational Sciences student (L3 Science de l'Education. FOAD). To me, international/intercultural experiences and programmes can be a great bridge between formal and non-formal education. Thanks for sharing this post ;)
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So it sounds like it was a good deal in between for you. Thank you for sharing your experience, this is a relevant application about how NFE is taking part of life, experience, culture & can "in fact" materialize projects by formalizing the experience acquired. As you said, in fact a great deal "to build bridge" and navigating in the huge world of education (Formal Education, Non Formal Education, Informal Education). 
Good luck for your studies & keep that motivation to build your competences using/ improving diferent devices like for example FORSE http://www.sciencedu.org 
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Stéphanie Gasse
ven 24/04/2020 - 18:42

En réponse à par Claudio MARQUES

Obrigada Claudio por sua observação e pergunta muito relevante. Quando o não formal muitas vezes permanece uma possibilidade fora do sistema formal, é uma pena identificá-lo frequentemente em oposição. O sistema mostra-se relevante e flexível para diferentes caminhos e perfis quando mostra sua capacidade de absorver a educação informal (cultura familiar ou comunitária, histórias de vida), educação não formal (habilidades adquiridas como voluntários, em diferentes espaços, fora de um programa padronizado). Sua adaptabilidade, flexibilidade torna-se um ativo real para o educador ou profissional e o público-alvo encontra seu lugar sem exclusão. o sistema fica "aberto". A educação popular na Europa defendeu esse desejo feroz de coexistir os diferentes sistemas, sem se opor a eles, para não se dividir, mas unir-se ... para contribuir "para viver juntos", como Edgar Faure enfatiza "aprender, aprender a aprender, aprender a viver, aprenda a ser, aprenda a se tornar ", 1972 ... tão contemporâneo em nosso pensamento atual. 
No importante trabalho realizado com as comunidades no Brasil e na África Subsaariana, encontramos interessantes exemplos observados de coabitação com os três sistemas através : família, comunidade, escola, educação popular. A questão da alfabetização, a conscientização de Paulo Freire mostra suas possibilidades, essa necessidade de pensar em rede e no nível local "escolas sem muros". Muito obrigada mais uma vez pelo foco 
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