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Devenir conseiller d'éducation et d'orientation : entretien

Qu'est-ce qui rend la formation et la profession uniques ? Parler d'éthique, de recherche et d'équilibre.

Peter Schlögl

[Traduction : EPALE France]

La nouvelle formation universitaire de conseiller en éducation et en orientation professionnelle de l'Institut fédéral pour la formation des adultes (bifeb) débutera à l'automne. Les personnes qui suivent de près l'évolution de cette formation remarqueront sans doute au premier coup d'œil un changement : la formation est désormais proposée au niveau universitaire, ce qui signifie que les diplômés auront désormais le titre universitaire de « conseiller en éducation et en orientation professionnelle ». Mais quelles sont les autres nouveautés ? Que peuvent attendre les futurs étudiants de cette formation ? Et qu'est-ce qui les attend ensuite dans leur nouvel emploi ? Lucia Paar du CONEDU a posé ces questions à Peter Schlögl, directeur académique de la formation. Une conversation sur l'éthique, le travail de détective et le juste équilibre.

Le bifeb jouit d'une longue et vénérable réputation dans le domaine de la formation des conseillers d'éducation et d'orientation, et n'a cessé de développer ses cours - ce qu'il fait toujours aujourd'hui. Quelles sont les nouveautés ?

Peter Schlögl : Pour la première fois, nous affichons clairement qu'il s'agit d'une profession qui nécessite une formation universitaire ou qui en possède déjà une. Sur le plan symbolique, cela se traduit par une cérémonie de remise des diplômes à l'université. Mais ça, ce n'est qu'une formalité. Il s'agit en fait de reconnaître que les gens ne disposent plus d'un répertoire standard de connaissances et de compétences mais que cette formation est leur porte d'entrée dans le monde du travail. Cette formation leur donne les outils nécessaires pour rester à jour et actualiser sans cesse leurs connaissances, en vue de leur future évolution professionnelle.

C'est un peu comme porter de l'eau au moulin, car c'est quelque chose que les conseillers ont toujours fait. Mais cette formation revêt d'autant plus d'importance maintenant qu'elle assortie d'un diplôme universitaire. Par ailleurs, le certificat délivré aux diplômés sera reconnu par le système officiel, ce qui leur permettra sans doute de valoriser plus facilement leurs acquis à l'avenir. Mais c'est rarement la priorité des étudiants. Ils veulent apprendre et acquérir des compétences qui leur permettront de relever tous les défis auxquels ils seront confrontés dans cette profession très exigeante qui demande beaucoup d'efforts.

Une première analyse des besoins menée par l'Institut autrichien de recherche sur la formation professionnelle (öibf) a révélé que le cours devrait mettre davantage l'accent sur les aspects éthiques. En quoi cette formation répond-elle à cette demande ? Et comment comprendre autrement la notion d'éthique dans le contexte de l'éducation et de l'orientation professionnelle ?

Aujourd'hui, si je veux donner des conseils avisés, je dois avoir une idée très claire de ma cible. Est-ce que je m'adresse uniquement à la personne assise en face de moi ? Ou y a-t-il d'autres acteurs de la société que le résultat final pourrait intéresser ? Par exemple, les organismes de conseil sont souvent tenus de fournir des preuves de l'efficacité de leur travail.

Les personnes qui recherchent à être conseillées savent rarement à qui s'adresser au vu de toute la diversité des services d'orientation. Seront-elles conseillées sous l'angle de la politique du marché du travail ? Cherchent-elles des conseils en matière de politique éducative, de renforcement de leur personnalité, d'évaluation de leurs compétences ? Toutes ces questions doivent être soulevées lorsque vous clarifiez les conditions de votre collaboration avec ces personnes, afin qu'elles puissent se faire une idée précise de ce qu'elles recherchent. Cela permet à la fois aux personnes qui demandent des conseils et à celles qui les donnent d'avancer plus facilement dans leur cheminement respectif. Il s'agit donc de savoir quel rôle je joue en tant que personne et quel rôle mes conseils ou mon organisme jouent dans le contexte général de la société autrichienne.

Cette question a également évolué au fil du temps. Dans le passé, les conseillers en éducation et en orientation professionnelle se concentraient essentiellement sur le choix d'une filière d'éducation ou sur la recherche d'un emploi en fonction des traits de personnalité de la personne. Aujourd'hui, les éléments formateurs occupent une place beaucoup plus importante. Par exemple, lorsque la personne et son conseiller entreprennent ensemble un petit « voyage à travers la vie » pour découvrir les aspects de son histoire qui éclairent son parcours.

Cela pose d'autres questions éthiques : en tant que conseiller, quelles sont mes compétences, quelles sont mes responsabilités et où s'arrête mon action ? Prenons un phénomène omniprésent dans le monde du travail, par exemple : le burnout. C'est un sujet de plus en plus souvent abordé lors des séances. Mais les conseillers d'éducation et d'orientation ne sont pas les mieux placés pour en parler, ils n'ont pas les qualifications requises. Ils sont peut-être les premiers à détecter les cas de burnout et à donner quelques conseils, mais ils ne sont pas en mesure d'offrir une aide thérapeutique et doivent donc orienter les personnes vers les spécialistes compétents.

Lorsqu'on plonge dans l'histoire personnelle des gens, il en ressort également des informations délicates à gérer, que ce soit au niveau de la confidentialité ou de la documentation informatique. Il faut  traiter les informations de manière confidentielle. De quel type de documentation ai-je besoin pour mener une séance et qu'est-ce qui ne doit pas être noté par écrit du point de vue de l'éthique et/ou de la protection de la vie privée et des données ? C'est un sujet sensible. Voici un exemple classique : une personne en fauteuil roulant vient me consulter pour se renseigner sur les possibilités de financement d'un cours d'anglais. Pour moi, cela pose évidemment un certain dilemme éthique : Dois-je mentionner que la personne souffre d'un handicap physique, ce qui pourrait intéresser les organismes qui accordent les subventions ? [Il existe des bourses d'études spécifiques pour les personnes handicapées, ndlr.] En effet, au regard du motif réel de l'entretien, à savoir l'obtention d'un financement, ces caractéristiques sont à peu près aussi peu significatives que le fait de savoir si la personne porte un pull bleu ou vert. C'est le genre de situation qu'on peut être amené à gérer, même s'il n'y a pas une seule bonne manière d'agir. 

Et puis il y a un autre aspect éthique, qui est au cœur même de la profession de conseiller. Par exemple, comment mener une conversation avec quelqu'un qui a déjà arrêté plusieurs cours ? Comment faire preuve de tact et ne pas dépasser les limites de mon rôle tout en leur faisant clairement comprendre qu'après avoir abandonné un cours pour la quatrième, la cinquième ou la sixième fois, cela ne relève peut-être pas uniquement de facteurs externes, mais que la personne y est peut-être pour quelque chose ? Comment faire passer le message de manière à ce que la personne puisse l'intégrer et en tirer ses propres conclusions sans se sentir blessée ou démotivée ?

Et comment aborder cette question dans le cadre de la formation ?

Certains aspects peuvent être traités dans un seul module. En même temps, c'est comme n'importe quelle autre interaction humaine qui implique des lacunes en matière d'information et des déséquilibres de pouvoir : En tant que conseiller, vous devez en être conscient afin de les gérer de manière réfléchie. Cet aspect doit être abordé de la même manière dans les matières principales de la formation, et les connaissances en la matière doivent être actualisées en permanence, afin de former des conseillers consciencieux, capables de gérer les questions d'inclusion et qui ne renvoient pas une image ou ne produisent pas de résultats de consultation qui ne répondent pas aux besoins dans la globalité.

Vous avez évoqué plus tôt les différents acteurs qu'il faut parfois plus ou moins ménager. Ces différents objectifs ne s'accordent pas toujours parfaitement. Au contraire, il y a souvent des points de tension - si l'on pense aux besoins de la société d'une part et aux besoins éducatifs de l'individu d'autre part, par exemple. Comment préparer les conseillers à cela, et que doivent-ils apporter en fin de compte ?

Les conseillers doivent faire preuve d'une certaine tolérance à l'égard du manque de clarté. Ils doivent faire comprendre aux personnes avec lesquelles ils travaillent que lorsqu'elles prennent des décisions, de nombreux objectifs différents sont en jeu et qu'il n'existe pas une seule et unique bonne façon de faire les choses. Il faut plutôt trouver un équilibre. Dans le débat actuel sur la profession, c'est l'une des qualités requises des experts, si l'on s'en tient à l'interprétation de Schütze : un expert, c'est précisément cette personne qui aide à trouver cet équilibre, de sorte que le maximum d'objectifs puisse être atteint dans la mesure du possible. Par exemple, si une personne âgée souhaite changer d'emploi, cela peut également présenter un risque parce qu'elle renoncerait à d'autres choses. C'est là qu'intervient l'expertise du conseiller : il doit expliquer ce qui s'inscrit dans une perspective plus large et comment un objectif individuel peut avoir des répercussions sur d'autres objectifs. Chaque processus de conseil est unique à cet égard, car chaque personne a une histoire de vie différente à partager.

Dans le cadre de la formation, cette question est abordée à l'aide d'études de cas, d'exercices de réflexion et de mises en situation afin de développer une certaine routine, sans pour autant adopter toujours la même approche.

Lorsque j'ai préparé cet entretien, un conseiller de la formation m'a recommandé d'aborder la question de l'inclusion. Pourquoi ? Que peuvent attendre les étudiants à cet égard ?

Nous n'avons pas de module consacré spécifiquement à l'inclusion, mais certains traitent de l'inégalité sociale et de la privation. Bien sûr, certains groupes spécifiques ont besoin d'être conseillés sur des points très particuliers ou sont confrontés à une situation spéciale sur le marché de l'emploi. Je pense par exemple aux personnes qui se retrouvent au chômage plus tard dans leur vie, aux femmes qui réintègrent le monde du travail, aux jeunes, aux personnes qui ont obtenu leur diplôme à l'étranger ou à celles qui ne peuvent plus exercer leur activité professionnelle en raison d'une maladie professionnelle. Ces personnes disposent de régimes de financement et d'instruments spécifiques.

Il y a ensuite la question de l'accès : comment garantir un accès inclusif aux services de conseil ? Cela implique de nombreux aspects : les relations avec le public, l'accueil au sein d'une institution et la conception de supports d'information. Par exemple, je ne peux pas poser un manuel de 150 pages sur le bureau d'une personne peu alphabétisée ou donner à des adultes des documents conçus pour un enfant de 14 ans. Il s'agit donc aussi d'adapter l'offre pour qu'elle soit plus inclusive.

On peut aussi prendre la question à l'envers : comment savoir si je suis inclusif ou non ? Je peux penser que je suis inclusif à 100 %, et pourtant recevoir en consultation des personnes qui sont pour les trois quarts titulaires d'un diplôme de fin d'études secondaires. Ce n'est pas représentatif de la population autrichienne. Le but est de continuer à se confronter à la réalité : Sur quoi ai-je un impact ? Qui est exclu ? Et que puis-je faire avec des ressources limitées ? Je vous parle de ma propre expérience en tant que conseiller : évidemment, c'est formidable de conseiller des personnes qui ont de bons revenus et une bonne situation. Plus ils sont instruits, plus ils ont d'opportunités professionnelles et plus mon service de conseil peut être complet. Lorsque les gens ont peu de ressources financières ou très peu de temps, mes capacités de conseil peuvent parfois s'avérer très limitées. J’ai moins de marge de manœuvre, ce qui peut aussi rendre les choses plus difficiles et frustrantes. Il ne s'agit pas de dire « c'est bien, c'est mal ». Il s'agit plutôt de savoir comment on peut parvenir à changer les choses, à toucher davantage de personnes défavorisées et à les soutenir. Parfois, ne serait-ce qu’atteindre 0,1 % de personnes en plus, c'est déjà une belle réussite si ce sont des individus vraiment difficiles d’accès. Il faut aussi se demander : « Quels sont les outils qui auront un impact réel, et quels sont ceux qui ne feront que perpétuer le statu quo ? »

Autrement dit, s'agit-il en quelque sorte de se rapprocher davantage des personnes marginalisées pour voir ce dont elles ont besoin, tout en sachant que ces personnes auront finalement moins d'options que d'autres ?

Oui, même si les cours proposés par l'AMS, par exemple, sont déjà adaptés à ce groupe de personnes. On n'y trouve pas autant d'universitaires. Mais il s'agit d'un domaine spécifique pour une période de chômage. En situation d'emploi, lorsqu'une personne souhaite s'engager dans une nouvelle voie, si elle est peu qualifiée, elle aura du mal à trouver des débouchés, car notre système d'éducation est encore très axé sur les niveaux de formation formelle : il n'y a donc rien en dessous du certificat d'apprentissage, et ensuite on a le certificat de fin d'études secondaires ou quelque chose de similaire. Cela peut constituer un obstacle majeur pour les personnes qui n'ont pas beaucoup de temps et qui ne sont pas habituées à être dans un cadre d'apprentissage. Pour ces personnes, un programme divisé en plusieurs modules peut s'avérer nécessaire, mais ce type de programme n'est pas très courant ou coûte très cher. Voilà les difficultés réelles auxquelles nous sommes confrontés dans le secteur de l'orientation. Même si les gens sont intéressés et motivés par la formation, les bonnes opportunités ne sont pas toujours présentes.

De nombreux facteurs jouent manifestement un rôle dans le travail des conseillers. Aujourd'hui, un autre facteur entre en jeu, du moins dans le débat public : le facteur européen. Face à la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, les gens cherchent de plus en plus à renforcer leur mobilité en matière d'apprentissage et de travail. Dans quelle mesure ce facteur joue-t-il un rôle dans le travail des conseillers et dans les formations ?

Deux questions se posent ici. La première est une fois de plus de savoir au nom de qui j'agis. Ce n'est pas aux conseillers en éducation et en orientation professionnelle de promouvoir la mobilité sur le marché du travail. En revanche, ils ont le devoir de présenter aux gens les possibilités qui s'offrent à eux. Quels sont les programmes d'échange existants ? Comment trouver les organisations spécialisées adéquates ? Dans ce cas, il s'agit plutôt d'avoir de nombreuses relations et de savoir vers quelles institutions spécialisées orienter les gens. L'autre question est de savoir si cette option est réaliste pour la personne concernée. Vous avez une grande responsabilité lorsque quelqu'un abandonne complètement son ancienne vie pour une nouvelle. Vous pouvez donc toujours aborder ces sujets, mais la question clé est la suivante : à qui s'adressent mes conseils ?

Ou encore, un autre exemple tiré du programme « Frauen in die Technik » (les femmes dans l'ingénierie) : je pense que tout le monde sait que les salaires sont plus élevés dans les professions techniques que dans les professions généralement occupées par les femmes. Si les femmes sont moins nombreuses à s'orienter vers ce type de professions, ce n'est donc probablement pas qu'une question de connaissances. Et cela nous renvoie à la question de l'éthique. Les jeunes femmes ont peut-être davantage besoin d'encouragements du type : « Je suis persuadé que tu peux y arriver ». Pour moi, cela fait partie du travail d'un conseiller, mais il ne s'agit pas de s'immiscer dans les choix de carrière ou de mobilité des gens. Vous devez vous en tenir aux intérêts et aux motivations des personnes qui viennent vous demander conseil.

Si l'on considère notre conversation dans son ensemble, on constate que vous avez beaucoup à offrir en tant que conseiller : une tolérance à l'ambiguïté, un minimum de tolérance à la frustration aussi, une compréhension claire de votre rôle, de bonnes compétences en matière de réseautage, etc. En vous lisant, quels types de personnes se diront que ce cours est fait pour elles ?

Ce sera probablement des personnes de nature serviable qui ont déjà mis un pied dans le secteur de l'éducation. Je pense par exemple aux enseignants ou aux travailleurs sociaux. Je crois qu'il faut avoir un bon sens de l’humain, être un peu comme un détective. Prenons mon cas. Je ne suis conseiller d'orientation que depuis un peu moins de trois ans, mais je ne me souviens pas d'avoir appris autant de choses au cours de ma carrière ou de mes études qu'au cours de ces trois dernières années. Chaque cas est différent. Même si vous avez mené des centaines de séances, vous pouvez très bien vous retrouver assis en face d'une personne qui a une question ou un problème que vous n'avez jamais eu à traiter auparavant. Ensuite, vous commencez à faire vos propres recherches. Le conseil comporte donc toujours une part de travail de détective.

Ce métier se situe également à la croisée des chemins avec la politique de l'éducation. Il s'agit également de se servir de l'expérience acquise au quotidien dans le domaine du conseil pour identifier les lacunes du système. En effet, de nombreuses personnes viennent vous consulter parce qu'il n'y a pas assez de places de formation ou parce que les modèles de financement ne sont pas adaptés à certains groupes cibles. La Chambre du travail de Haute-Autriche a par exemple mené un projet intéressant en collaboration avec l'öibf : le radar de l'éducation (PDF). Il s'agissait de prendre des cas types que les conseillers rencontrent pour identifier les besoins d'action en matière de politique de l'éducation. Vous pouvez donc également contribuer à faire évoluer les choses dans ce sens. Tous ceux qui éprouvent un certain sentiment d'injustice y trouveront certainement leur compte.

Quant aux qualifications à proprement parler, nous avons pensé, lors de la conception de la formation, à des personnes ayant par exemple étudié les sciences de l'éducation, titulaires d'un diplôme d'enseignant ou issues d'une formation en psychologie ou en travail social. Autrement dit, des personnes qui connaissent bien les processus de travail interpersonnels intensifs et qui ont un lien quelconque avec le système éducatif ou le marché de l'emploi. Il peut également s'agir de personnes qui sont ou ont été impliquées dans les ressources humaines ou dans les comités d'entreprise. Même s'il est possible de développer le sens du relationnel et en faire son métier, il s'agit d'un processus à long terme de toute une vie. On peut apprendre plus rapidement un contenu spécifique à une matière, de manière progressive ou complémentaire. C'est également ce que nous visons avec ce cours, c'est-à-dire trouver un moyen d'acquérir et d'enregistrer ces connaissances.

Si en lisant cet article quelqu'un se dit « C'est tout moi » et que ce cours l'intéresse, comment peut-il s'inscrire et quand commence-t-il ?

Les inscriptions seront clôturées en septembre 2023 pour un début des cours en octobre 2023. Les premiers modules auront lieu en présentiel au bifeb, après quoi – et c'est une autre nouveauté – nous prévoyons d'introduire l'apprentissage mixte, c'est-à-dire d'alterner entre enseignement en présentiel et en ligne. Les cours en présentiel seront principalement axés sur le dialogue, le travail en groupe et la rencontre d'autres personnes.

Des informations sur la formation sont disponibles sur le site web du bifeb et auprès de l'université. Une réunion d'information en ligne aura également lieu le 15 juin, au cours de laquelle les participants pourront en apprendre davantage sur le cours.


Pour plus d'informations (en allemand):


Text/Author of original article in German: Lucia Paar/CONEDU

Redaktion/Editing of original article in German: Marion Kirbis/CONEDU

Titelbild: Alle Rechte vorbehalten, photo riccio, bearb. durch EPALE

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