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Améliorer les compétences de base en numératie : besoin et opportunités

Libérez le potentiel de la numératie dans l'éducation des adultes ! Découvrez les stratégies et les impacts essentiels dans notre nouvel article.

numeracy

Vers une stratégie européenne commune en matière de numératie ?

D'après les résultats du premier cycle du PIAAC (OCDE, 2016), environ 20 à 25 % des travailleurs des pays participants se situent au niveau 1 de l'échelle de numératie ou en dessous, soit un pourcentage aussi important, voire plus important encore, que le nombre de personnes ayant un faible niveau de littératie. Les personnes qui ont de faibles compétences en numératie sont plus exposées au chômage et leur vie familiale, et leur inclusion sociale peuvent en pâtir. Les travailleurs peu qualifiés sont particulièrement vulnérables sur le marché du travail, notamment lorsque celui-ci évolue. 

Pour le Conseil de l'Union européenne, l'éducation et la formation des adultes permettent de renforcer les compétences des personnes touchées par le chômage, les restructurations et les reconversions professionnelles, tout en favorisant l'inclusion sociale, la citoyenneté active et l'épanouissement personnel. La recommandation sur les Parcours de renforcement des compétences indique que l'absence de compétences de base suffisantes peut entraîner des problèmes sociétaux complexes :

« La part des personnes peu qualifiées ayant des lacunes fondamentales dans les compétences de base peut s’avérer élevée chez les chômeurs (en particulier les chômeurs de longue durée) ainsi que dans d’autres groupes vulnérables, comme les travailleurs âgés, les personnes économiquement inactives et les ressortissants de pays tiers. Ces lacunes rendent plus difficile leur entrée ou leur retour sur le marché du travail. » 

Le Conseil européen recommande d'améliorer les compétences de base, notamment la littératie, la numératie, la résolution de problèmes et les compétences numériques, dans le cadre de la stratégie Europe 2020. Voir par exemple le Nouvel agenda européen pour l'éducation et la formation des adultes (2021-2030).

Dans le cadre de la formation tout au long de la vie, l'éducation à la littératie des adultes joue donc un rôle important dans le développement de programmes de compétences de base solides pour l'avenir.

Une brève histoire du développement conceptuel de la numératie

Le concept de numératie est apparu pour la première fois dans les années 1950. D’abord associée aux « compétences arithmétiques de base », la numératie a évolué vers un concept plus large, se référant à la capacité d'une personne à interpréter des données et à établir des liens qui lui permettent de comprendre les affaires, la science et la technologie. En 1982, le rapport Cockroft Mathematics Counts a déclaré qu'être à l'aise avec la numératie signifiait « être à l'aise avec les chiffres » et « être capable d'apprécier et de comprendre des informations présentées en termes mathématiques » (p. 11). 

Lors de la deuxième phase de définition de la numératie, celle-ci a été conceptualisée comme correspondant aux « mathématiques en contexte, ou aux mathématiques de la vie de tous les jours ». Plusieurs auteurs ont défini la numératie dans des situations concrètes, évoquant tour à tour qu'il s'agit de « donner un sens aux mathématiques dans des situations concrètes du quotidien », de « mathématiques en contexte », de « réflexion sur les chiffres de tous les jours », etc. 

En 1997, Dave Tout a apporté une contribution significative au débat international en introduisant une nouvelle dimension au concept : une personne maîtrisant la numératie est une personne qui a un esprit critique. Gal, van Groenestijn, Schmitt, Tout et Clermont ont créé le groupe ALL Numeracy. Ils ont formalisé le terme « numératie » et introduit pour la première fois l'expression anglaise « numerate behaviour » (attitude à l’égard de la numéatie).

Dans les années 2000, le terme « numératie » a évolué vers un concept plus global comprenant des facteurs culturels, sociaux, personnels et émotionnels. Coben, O'Donoghue et FitzSimons (2000) ont publié Perspectives on Adults Learning Mathematics, un manuel d'envergure internationale rassemblant les principales contributions en matière d'apprentissage des mathématiques chez les adultes à ce moment-là. Dans son chapitre, FitzSimons a structuré sa réflexion sur les apprenants adultes en mathématiques en utilisant un « niveau macro ou institutionnel » (incluant une perspective sociale, culturelle et politique), un « niveau méso ou structurel » et un « niveau micro ou personnel, opérationnel ou subjectif ». La numératie est abordée auprès de divers corps de métier (infirmières, ébénistes, agriculteurs, magasiniers, etc.), contextes culturels, pratiques sociales, etc. 

Selon les tendances actuelles, la numératie est définie comme une pratique sociale (Yasukawa et al, 2018), avec un ancrage historique et culturel. Vous trouverez de plus amples informations dans une série d'études sur la numératie réalisées par Gal (1993 et 2000), FitzSimons & Godden (2000), Coben et al. (2003), FitzSimons (2004), Coben (2006), Morton, McGuire et Baynham (2006), Tout et Gal (2015), Díez-Palomar et Hoogland (2023). L'ouvrage The changing nature of numeracy as a basic skill de Hoogland (2023) a récemment été publié.

Collaboration internationale sur le développement de la numératie

La numératie est l'une des principales préoccupations des gouvernements du monde entier depuis les années 1950. Nous vivons dans une société de chiffres, de codes, de données, d'incertitudes, et les gens ont besoin de maîtriser la numératie pour y faire face. 

Dans le cadre du projet Erasmus+ Common European Numeracy Framework (CENF) (2018-2021), un cadre complet en matière de numératie a été élaboré pour identifier les facteurs clés permettant d'améliorer les compétences en numératie des individus. L'objectif de ce projet était d'abord d'élaborer un cadre européen commun pour la numératie, puis de développer et d'améliorer le nombre et la qualité des cours de numératie (ou d'autres activités éducatives connexes) proposés aux adultes afin d'améliorer leurs chances de réussir dans la société. Pour atteindre cet objectif, nous avons utilisé une approche à plusieurs niveaux pour cibler les enseignants et les bénévoles qui dispensent des cours de numératie, les formateurs qui dispensent des cours à ces enseignants et bénévoles, ainsi que les décideurs politiques et autres parties prenantes qui créent ces opportunités d'apprentissage.

Cette approche à plusieurs niveaux s'est déjà concrétisée par la mise en relation des partenaires associés avec nos objectifs. L'Université HU des sciences appliquées d'Utrecht, aux Pays-Bas, était en charge du projet et a travaillé en étroite collaboration avec les partenaires du projet BFI-OÖ, Linz (Autriche), l'Université de Barcelone (Espagne) et l'Université de Limerick (Irlande). Dans le cadre d'un projet Erasmus+ de suivi, Numeracy in Practice (2022-2024), le cadre sera élaboré et validé par le biais d'activités liées à la pratique (internationale) de l'enseignement de la numératie aux adultes. Les pays participants sont : Irlande, Pays-Bas (chef de file du projet), Belgique, Pologne, France, Espagne, Autriche, Italie, Slovénie, Grèce et Turquie.

Qu'est-ce qui permet d'améliorer la maîtrise de la numératie ?

La figure ci-dessous, avec les quatre facteurs principaux permettant d'améliorer le comportement face à la numératie, occupe une place centrale dans le cadre européen commun pour la numératie. Le concept de numératie et de comportement face à la numératie ne se limite pas aux connaissances et compétences mathématiques ou informatiques. Il s'agit de savoir gérer toutes sortes de situations qui requièrent une vision, des connaissances et des compétences mathématiques, comme le décrit la définition du PIAAC. Il convient d'approfondir les compétences qui permettent aux individus d'agir de manière adéquate face à de telles situations. Les compétences de niveau supérieur, la disposition à l'égard des mathématiques et la situation dans laquelle se déroulent les activités mathématiques jouent un rôle essentiel.

L'utilisation des connaissances et des compétences mathématiques (contenu) au quotidien est toujours spécifique à une situation (contexte). La qualité de la démarche mathématique dépend de la manière dont la personne se situe par rapport à ses connaissances et compétences mathématiques (disposition) et de sa capacité à superviser et à contrôler une situation (compétences de niveau supérieur). Chacun de ces quatre aspects joue un rôle d'une manière ou d'une autre dans chaque situation. Nous allons développer un peu plus ces quatre aspects.

Aspects of Numerate behaviour

Aspects du comportement face à la numératie

Contexte

Le comportement face à la numératie s'inscrit toujours dans un contexte. Les compétences en numératie sont sollicitées dans la vie de tous les jours, notamment dans le cadre des activités quotidiennes, comme la cuisine. Elles peuvent également s'inscrire dans le cadre du travail et de la vie professionnelle, allant de simples listes de chiffres à des applications complexes basées sur des algorithmes. Enfin, elles peuvent intervenir dans les médias et la vie publique, par exemple dans la visualisation de données. Chaque activité de formation des adultes sera probablement liée à au moins un de ces contextes. Cela peut dépendre de la manière dont l'offre pour les adultes a été organisée. Les cours relatifs au travail, par exemple, seront clairement axés sur la situation professionnelle, mais pourront également porter sur des sujets plus généraux. Les cours organisés dans le cadre de la littératie financière seront clairement axés sur l'établissement d'un budget. Les cours destinés aux apprenants de langue étrangère peuvent également être axés sur la poursuite de l'apprentissage.

Compétences de niveau supérieur

Les compétences de niveau supérieur sont importantes pour améliorer le comportement face à la numératie. Les compétences mentionnées peuvent se retrouver dans certains cadres concernant les mathématiques ou la numératie. Elles se recoupent avec les compétences propres au XXIe siècle. Chaque individu – quelles que soient ses capacités cognitives et ses expériences – mobilise des compétences de niveau supérieur. Tout le monde prend des décisions, réfléchit et traite des informations. Il est évident que ces compétences peuvent être améliorées par de nombreux individus. Ces compétences comprennent la gestion et l'analyse de situations, mais aussi la pensée critique et la résolution de problèmes.

Contenu

La connaissance du contenu et les compétences sont importantes pour améliorer le comportement face à la numératie. Les quatre premières sous-catégories – quantité et nombre ; dimension et forme, modèle, relation et changement ; données et hasard – se retrouvent dans la plupart des cadres relatifs aux mathématiques ou à la numératie en dehors du système scolaire formel. Elles peuvent être considérées comme les équivalents contemporains de l'algèbre et de la géométrie qui ont dominé les XIXe et XXe siècles. L'utilisation d'outils et d'applications (numériques) constitue un autre ensemble de sous-catégories qui, de nos jours, sont importantes pour s'en sortir dans notre société marquée par le numérique.

Disposition

La disposition des adultes à l'égard de la numératie se développe tout au long de la vie, dès l'enfance et l'école primaire. Elle dépend des capacités, des croyances et des sentiments des individus à l'égard des mathématiques, mais elle est également influencée par des expériences extérieures positives et négatives : l'apprentissage des mathématiques à l'école et les expériences vécues en situation réelle. Les élèves qui réussissent mieux en mathématiques à l'école ont de bonnes dispositions pour les mathématiques et la numératie : ils aiment et sont à l'aise avec les chiffres, et reconnaissent l'utilité des mathématiques. À l'inverse, les élèves ayant vécu des expériences négatives peuvent développer des sentiments négatifs à l'égard des chiffres, manquer de confiance en eux ou même éprouver de l'anxiété à l'égard des mathématiques. Les déceptions engendrées par de mauvaises notes en mathématiques peuvent avoir une influence considérable sur les capacités en numératie de l'adulte en devenir.

Numératie en tant que compétence de base : des politiques et des activités fondées sur des données probantes

L'enseignement de la numératie aux adultes fondé sur des données probantes peut être la clé pour atteindre les objectifs fixés par la stratégie Europe 2020. Dans la plupart des pays européens, l'enseignement de la numératie aux adultes est une démarche locale qui s'appuie sur une multitude de pratiques, certaines efficaces, d'autres moins. En outre, les postulats sur ce qui constitue un bon enseignement de la numératie aux adultes sont très variés. Le site cenf.eu propose une série de modules de développement professionnel (pilotés), basés sur le CENF.

Nous espérons que cela contribuera à une éducation à la numératie de haute qualité pour les adultes à travers l'Europe, et donc à des politiques et des activités qui s'attaquent aux faibles niveaux de numératie et à l'amélioration des compétences de base dans de nombreux pays européens. Avec un enseignement efficace de la numératie dans les pays européens, basé sur un cadre commun, il est possible d'augmenter le niveau de participation et d'inclusion des adultes dans la société et, par conséquent, d'améliorer l'économie européenne.

Donnez-nous votre avis !

Cet article vise à présenter un panorama des dernières évolutions en matière de développement de ressources de numératie et de développement professionnel dans ce domaine. Il vise à faire prendre conscience que la numératie, la littératie et les compétences numériques constituent la pierre angulaire des compétences de base d'aujourd'hui.

Nous invitons tous nos lecteurs à nous faire part de leurs expériences et de leurs ressources en matière de numératie !

À propos de l’auteur

L'auteur de cet article est Kees Hoogland, professeur de mathématiques et de compétences analytiques pour les professionnels à l'université des sciences appliquées d'Utrecht (Pays-Bas) et membre du CE de l'EBSN

[Traduction EPALE France]

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Commentaire

“Matemātika nav dubļi. Nav tā, ka iesēdies, piecēlies, pielipa. Matemātika ir jāmācās!” - šis kādas pieredzējušās kolēģes citāts, ko esmu satikusi interneta plašumos šī mācību gada sākumā, lika man gan pasmaidīt, gan dziļi aizdomāties par mūsdienu problēmām matemātikas zināšanās. Tik tiešām, bieži vien savā dzīvē esmu novērojusi, ka cilvēki runā par šo mācību priekšmetu kā par grūto, kas nepadevās skolā dažādu iemeslu dēļ un kas izraisa nepatiku. Cilvēks var pierast pie visa, adoptēties, pieņemt piedāvātos apstākļus. Bet kas notiek, ja skolēns jau bērnībā pats sevi dēvē par cilvēku, kam “matemātika neiet”? Pēc tam šie zināšanu robi ļoti ierobežo tālākās profesijas izvēli, viņa dzīves ceļam kļūst šaurākas ielas. Tas viss ir ļoti saistīts arī ar gribasspēka attīstību, kas ļauj dzīvē pārvarēt sastaptās grūtības. Un protams šajos momentos ārkārtīgi svarīga kļūst pedagoga loma katra audzēkņa liktenī. Tāpēc uzskatu, ka skolotājiem visu laiku jāatceras, ka viņu darbs nav tikai formāli iemācīt priekšmeta prasmes, bet arī saskatīt iespējas radīt pozitīvo pieredzi skolēniem, iedrošināt skolēnus sasniegt kaut vismazākos mērķus, lai kļūstot pieaugušajam, viņi būtu gatavi cīnīties par rezultātu.  

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@Iveta, pievienojos Tevis rakstītajam par jautājumiem no skolēniem par matemātikas "jēgu" . PIAAC pētījumā minētais fakts, ka zems rēķināšanas prasmju līmenis palielina bezdarba risku arī varētu būt viens no argumentiem skolēniem, kāpēc prāta trenēšana un sadzīvisko problēmu risināšana matemātikas stundās ir noderīgas. “Turpretī skolēniem ar negatīvu pieredzi var veidoties negatīvas izjūtas pret skaitļiem, mazāka pašpārliecinātība vai pat satraukums par matemātiku.” Šis citāts spēcīgi rezonē ar to, ko es redzu pie saviem 7. un 4. klašu skolēniem matemātikas stundās. Esmu saskārusies ar to, ka pārbaudes darba laikā bērni sāk raudāt, jo nevar tikt galā ar uzdevumu. Ir arī tādi, kas guvuši apliecinājumus tam, ka “es esmu slikts matemātikā” un ir pieņēmuši to kā faktu, ko nevar mainīt. Pedagogu un vecāku kopējais uzdevums ir iedrošināt un runāt par to, ka jebkāds progress ir progress – galvenais nepadoties un kļūt kaut nedaudz zinošākam kā vakar, arī metemātikā.
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Vienmēr esmu domājusi - kādēļ Latvijā notiek “Pasaules latviešudiktātu dienas”, bet “Pasaules skaitļošanas dienas” nē? Manuprāt, cilvēkiem Latvijā būtu lietderīgi noskaidrot, kāda līmeņa matemātiskās prasmes viņiem piemīt. Šeit varētu izdalīt vairākas šķautnes, kā piemēram – finanšu pratība, sadzīves skaitļošana, utt. Vēlētos zināt, kurā vietā atrodas Latvija iedzīvotāju rēķināšanas prasmju ziņā?

Raksts ir ļoti interesants, dod mazu ieskatu vēsturē, kurā laika posmā rēķināšanas prasme aktualizējas “parasto cilvēku” vidū. Kā arī pamācošs sadalījums, kam vajadzētu pievērst uzmanību, lai uzlabotu matemātiskās zināšas – konteksts, augstāka līmeņa prasmes, saturs un rīcība.

Rakstā bija minēts arī veids kā mācīt matemātiku skolā, lai skolu beidzot būtu augstāki matemātikas eksāmenu rezultāti. Galvenais uzsvars uz to, ka negatīva pieredze matemātikas stundā atstāj paliekošas sekas uz turmāko dzīvi. Kā piemēri minēti - slikts vērtējums, bailes tikt apsmietam. Mans piedāvājums ir matemātikas stundas nepasniegt kā oratora un klausītāju stundas vai tāfeles pārrakstītāju stundas,bet lieciet visai klasei mācīties! 

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Man mācot matemātiku jau 4.klasē parādās jautājumi: „kur man to dzīvē vajadzēs? Es to visu varu izrēķināt telefonā.” Šis ir vērtīgs raksts, kas dod labas idejas, kā paskaidrot bērniem, kur matemātikas zināšanas noderēs esot pieaugušajiem. Kā rakstā minēts, matemātika nav tikai skaitļošanas prasmes, ko tiešām, varam aprēķināt izmantojot digitālos rīkus. Tās ir arī sakarību meklēšana, spēja izvērtēt un analizēt reālās sadzīviskas situācijas.

Kā Latvija izskatās uz pasaules fona? Par spīti tam, ka ikdienā un pēc skolēnu centralizētajiem eksāmeniem dzirdam, cik kritiski zemas ir matemātikas zināšanas bērniem, jāsaka, ka situācija nav nemaz tik slikta. Pēc OECD PISA 2022.gada pētījuma datiem, kurā tika analizētas matemātikas un radošās prasmes, Latvijā šo prasmju līmenis ir augstāks par OECD valstu vidējo līmeni un ieņem dalītu 10-19 vietu starp visām OECD valstīm, kas ir pozitīvs faktors. Tomēr mūsu kaimiņvalsts Igaunija atrodas vēl augstāk un mums ir uz ko tiekties.

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Ļoti interesants un vērtīgs raksts. Maina stereotipu, ka matemātikas pamatprasmes ir rēķināšanas prasmes. Gribētos uzzināt vairāk, kādās programmās un ar kādu finansiālo atbalstu šajā izpratnē interpretētās matemātikas pamatprasmes tiek mācītas pieaugušajiem dažādās valstīs. 

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