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Le "Design Thinking" comme nouveau défi pour les éducateurs

Le terme Design Thinking (en abrégé: DT) c’est à dire „pensée créatrice” de plus en plus est utilisé dans le domaine des affaires. Par le concept de Design Thinking est définie une méthode de résolution créative des problèmes, la création de nouveaux produits et l’élaboration de solutions innovantes. Comme il s’avère, cette méthode n’est pas uniquement et seulement destinée au monde des affaires, d’où elle tire ses origines, mais partout où les problèmes n’ont pas de solution unique, évidente. (la traduction du polonais.).

 

Le terme Design Thinking (en abrégé: DT) c’est à dire „pensée créatrice” de plus en plus est utilisé dans le domaine des affaires. Par le concept de Design Thinking est définie une méthode de résolution créative des problèmes, la création de nouveaux produits et l’élaboration de solutions innovantes. Comme il s’avère, cette méthode n’est pas uniquement et seulement destinée au monde des affaires, d’où elle tire ses origines, mais partout où les problèmes n’ont pas de solution unique, évidente. En d'autres termes, la méthode DT s’adresse à tous ceux qui sont à la recherche d'innovation, mais non pas par la copie et l'amélioration, mais seulement par la mise en œuvre de solutions originales, en fonction des besoins des utilisateurs identifiés en profondeur. Quelle que soit la perspective dans laquelle nous opérons: entreprises de formation, universités, organisations non gouvernementales ou entreprises – le Design Thinking soutient le développement de l'innovation et donne la garantie de solutions personnalisées. Pour la plupart d’entre nous, le centre principal d’intérêt est l’éducation des personnes adultes, c’est pourquoi également j’encourage à activer dans cette direction la pensée créatrice.

 

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Un peu d’histoire pour commencer

Les premiers projets liés à la méthode Design Thinking ont émergé dans les années quatre-vint et quatre-vingts-dix à l’université de Stanford en Californie[1]. L'un de ses principaux créateurs est David M Kelly, professeur et co-fondateur du bureau de design IDEO. Comme le dit lui-même Kelly dans un entretien: „IDEO est né de la nécessité de changer l’ancien modèle de collaboration client – concepteur. Avant, les entreprises technologiques venaient au bureau d’étude avec un produit fini et attendaient la conception d’un bel emballage. Souvent, il s’avérait que les concepteurs avaient des idées novatrices sur le fonctionnement de l'ensemble du dispositif, mais que tout changement était trop tard". IDEO en engageant les concepteurs déjà dans la phase de conception du produit a été en mesure de développer des solutions beaucoup plus innovantes.

Fondée en 1991, la société a lancé l'application commerciale du Design Thinking , comme une méthode destinée non seulement au design et à la conception de produits, mais surtout dans le secteur du conseil stratégique et d'affaires pour les entreprises, en les soutenant dans les domaines de l'organisation, de la gestion du changement, de l'innovation, des relations et également du marketing et de la communication.

L’étape suivante du développement et de la popularisation de la méthode Design Thinking a été la création en 2004, à l'initiative de David M Kelly, de l'Institut de Design de l'Université de Stanford, communément connu sous le nom de d.school. Ce centre de design interdisciplinaire permet aux étudiants de différentes spécialisations de réaliser des projets, selon la méthode DT, destinés à diverses entités ou communautés locales. L’Instytut Design des Etats-Unis n’est pas le seul centre associé à la diffusion de la méthode DT, il en existe un similaire en Europe. L’HPI School of Design Thinking a été créé en 2007 à Potsdam et dans ses principes enseigne et promeut le DT.

Quelle est cette méthode, comment l'appliquer pour obtenir les résultats escomptés?

 

Un peu plus sur la méthode DT

La pensée créatrice repose sur quatre principes de base (règles)[2]:

1. règle humaine - en vertu de laquelle la conception est une activité sociale, ainsi la solution des problèmes devrait conduire à répondre aux besoins humains,

2. règle d'ambiguïté - abandonner de mettre des limites strictement définies et permettre l'expérimentation et la perception différente de certaines choses, a un effet positif sur la stimulation de la créativité et de l'innovation,

3. règle de reconception – il faut comprendre que le problème dont la solution est développée, a généralement déjà été analysé, ainsi il convient d’explorer les solutions historiques et les méthodes de faire face à ce besoin,

4. règle de tangibilité – la matérialisation des idées par la visualisation et le prototypage favorise une meilleure communication entre les personnes impliquées dans la conception.

L'une des caractéristiques principales du Design Thinking est le travail en équipes multidisciplinaires, ce qui permet en même temps, à travers la diversité de ses membres, la stimulation de la créativité, l’échange des expériences et la fertilisation croisée pour générer de nouvelles idées.

Tout le processus de conception par la méthode DT est divisé en 5 étapes successives:

 

Etape 1: Empathisation

Cette étape est utilisée pour la connaissance de nos destinataires en profondeur, afin de vérifier qui est mon utilisateur, et ce qui compte pour lui. Il faudrait ici en quelque sorte «entrer dans la peau» de notre client afin que le produit que nous concevons pour lui atteigne ses objectifs. Il est important de diagnostiquer et d'identifier les «motifs cachés» qui affectent le comportement des gens, et de comprendre également les conditions du marché ou technologiques du projet. Pour recueillir ce type d'information peuvent servir toutes sortes d'entrevues, de sondages, d'observations des utilisateurs. Vous pouvez également analyser l'environnement dans lequel il y a un problème ou le besoin de développer un nouveau produit.

 

Etape 2: Définition du problème

L'équipe interdisciplinaire doit maintenant faire la synthèse des informations recueillies au cours de la phase d'empathie pour diagnostiquer ce qui est en fait le principal problème. Cette étape nécessite le rejet du cadre standard de la pensée et des habitudes qui limite le champ de vision, ne permettant pas de voir les problèmes dans une perspective plus large. Une bonne définition du problème permet beaucoup plus facilement de déterminer la direction des solutions recherchées. Très souvent, il s’avère que c’est l'étape la plus difficile, car la plupart des gens préfèrent travailler dès le début sur une solution spécifique, que de se déplacer dans l'incertitude, dans de nombreuses directions possibles. Cependant, gardez à l'esprit qu’une définition trop rapide du problème réduit la pleine vision du tableau, vous pouvez constater que, malgré beaucoup de temps, d'énergie et d'argent, la solution développée ne sera pas parfaitement adaptée aux besoins du destinataire.

 

Etape3: Génération des idées

A ce stade, la chose la plus importante est de conduire un « brainstorming », afin de recueillir le plus grand nombre d'idées possible. Il ne faut pas ici écarter la moindre idée, même la plus folle, qui est également digne d’attention. Grâce au concours d’une vaste connaissance technique, ingéniosité, courage dans la création de nouvelles solutions non conventionnelles, sans juger les idées des autres membres, l'équipe doit maintenant choisir, de façon démocratique, la meilleure idée, étant la base du prototype. L’outil de base utilisé à cette étape est le populaire brainstorming, et également la méthode des 6 chapeaux. Il faut se rappeler que ces méthodes ne sont pas une fin en soi, mais simplement un point de départ pour déterminer le cours d'autres actions.

 

Etape 4: Construction de prototypes

Cette phase est la représentation physique de la solution au problème, mais il convient de noter que l'objectif ne devrait pas être de développer des modèles complexes ayant des caractéristiques similaires au produit final que de déterminer si un projet répond aux exigences, ou s’il faut changer le concept par sa visualisation, et recueillir des commentaires à son propos. Jusqu'à la fin nous ne savons pas si le produit final sera un succès, il est donc important, dans les premières étapes, avec des coûts minimes, d'éliminer les erreurs.  L'amélioration des prototypes et leur soumission à évaluation, réduit le risque de défaillance. Pour construire le prototype, vous pouvez utiliser toutes sortes de matériaux - papier, carton, mousse, plastique, il peut aussi être coupé en polystyrène expansé ou en bois, ou en utilisant les produits existants. De plus en plus populaire est le prototypage grâce à l'impression 3D. Le prototype n’est pas toujours obligatoirement un objet - dans le cas de services, il est possible d’utiliser la bande dessinée ou l’illustration du parcours de l’utilisateur. Il est important que la description verbale passe maintenant en idée concrétement visualisée.

 

Etape 5: Expérimentation

La dernière étape est de présenter un prototype à l'utilisateur primaire afin d'en obtenir une opinion. La solution proposée est maintenant de tester dans un environnement réel. En déterminant les paramètres pertinents et leurs valeurs, il sera possible d'indiquer clairement leurs résultats.Les tests terminés positivement nous donnent des informations sur le produit ou le service à mettre en oeuvre. Cette étape nécessite l'implication et le soutien de nombreuses personnes sur le plan technique, formel, administratif et même juridique. Malheureusement, cette étape est souvent négligée dans la mise en œuvre de nombreux projets, pour lesquels, après coup, ce qui semblait être la meilleure solution au problème, ne  répond pas tout à fait aux hypothèses requises ni aux attentes des clients.

Pour la mise en œuvre effective des étapes mentionnées ci-dessus sont utilisés de nombreux outils, par exemple la carte de l'empathie (qui permet de déterminer ce que le destinataire sent, pense, entend, voit, parle et fait, ce qui lui fait plaisir et ce qui lui fait mal), 5 why – méthode des 5 pourquoi (qui est une technique interactive utilisée pour l'analyse des liens causes-conséquences d’un problème spécifique, et l'objectif principal de cette technique est de déterminer la cause du problème, en répétant la question « pourquoi? »), le brainstorming précédemment mentionné (outil pour générer des idées) ou la méthode 6 chapeaux (qui repose sur le modèle de la pensée simultanée, visant à obtenir le plus grand nombre d’opinions différentes sur un sujet analysé).

Dans le processus de pensée de la conception ne doit pas être sous-estimé le rôle du modérateur. C’est une personne nécessaire pour assurer le progrès, qui a pour tâche de créer les conditions de travail appropriées, de présenter les autres membres aux étapes successives de la conception, et en raison de la variété des méthodes et outils de travail d’aider à leur sélection. Le modérateur doit fournir toutes sortes de moyens pour faire travailler l'équipe et la motiver en conséquence.

Les universités à travers le monde intégrent déjà dans leur programme les dernières méthodes d'éducation, entre autres la coopération internationale en utilisant la méthode de Design Thinking. En Pologne, l'Académie des sciences humaines et économiques à Lodz peut s’en vanter, qui depuis de nombreuses années forme d'une manière innovante. Les élèves acquièrent les connaissances, les compétences ainsi que les compétences sociales par la mise en œuvre de leurs projets sur divers sujets: sociaux, artistiques dans le domaine de l’entreprenariat. Les diplômés souvent après que plusieurs années soient passées après l'obtention du diplôme, se rendent compte que la formation de l'activité créatrice est utile dans un monde où il y a une demande croissante de nouvelles solutions personnalisées.

 

Le DT dans l’espace d’une salle de formation

Stimuler l'innovation est toujours souhaitable, et la créativité de nouvelles solutions peut certainement apporter une contribution importante aussi dans le processus de l'éducation, à chacune de ses étapes. Les activités impliquant les actes créateurs des membres de la communauté - école, université ou centre de formation pour adultes - sont indiquées, et la méthode de Design Thinking en fait sans aucun doute parti. La pensée créatrice donne au participant de l'atelier crée la possibilité d'influencer les nouvelles solutions, ce qui peut provoquer une plus grande ouverture au changement, dont il est co-auteur. Par la participation à l'atelier DT, les participants ont également la possibilité d'interagir dans un nouvel environnement, ce qui leur permet de rencontrer des gens de différentes communautés, notamment générationnelles, professionnelles ou culturelles. Grâce à l'utilisation durant l'atelier d’un large éventail d'outils, libérant la créativité chez les destinataires, ou de dépôts mobilisant l’action d'énergie, cela leur donne l'occasion d'explorer un potentiel dont ils  pourraient ne pas être conscients.

Est-ce qu’il est utile de relever le défi d’utiliser le Design Thinking dans sa pratique professionnelle? Je vous encourage à partager vos idées.

 

Edyta Długońexpert dans la planification, la mise en œuvre et l'évaluation de projets éducatifs pour les adultes, formateur.

 

C'est la traduction du polonais.

 


[1] http://designthinking.pl/co-to-jest-design-thinking/#geneza

[2] red. Ryszard Konsala, Innovation en gestion et ingénierie de production, „LE DESIGN THINKING COMME CONCEPT DE STIMULATION DE l’INNOVATION”, Joanna Helman, Maria Rosienkiewicz, Maison d'édition de la Société polonaise de gestion de la production

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Commentaire

Około miesiąca temu współorganizowałam warsztaty "Design Thinking", których celem było wypracowanie pomysłów na innowacyjne narzędzie edukacyjne adresowane do dzieci, w zakresie poznawania żywności wysokiej jakości. Podzielam zdanie p. Anny dotyczące tego, że włączenie kreatywności wyzwala pokłady mobilizującej do działania enegii. Zaangażowanie uczestników interdyscyplinarnego zespołu przeszło moje oczekiwania. W przyszłości będziemy kontynuować działania związane z wypracowywaniem nowych rozwiązań w oparciu o podejście DT. 

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Lektura artykułu zainspirowała mnie do zastanowienia się na ile metoda Design Thinking może być wykorzystywana, jako metoda ewaluacji dotychczas realizowanych działań i poszukiwania nowych rozwiązań. Wydaje mi się, że DF może stanowić pewną strategię generowania i interpretacji danych ewaluacyjnych oraz wykorzystania informacji do projektowania strategii rozwiązywania problemów czy planowania działań. Czy są znane takie przykłady? Chętnie się z nimi zapoznam.

 

Beata Ciężka – ewaluatorka programów i projektów (w tym projektów szkoleniowych), jest autorką i realizatorską szkoleń z zakresu ewaluacji, była wieloletnim wykładowcą na studiach podyplomowych z ewaluacji na Uniwersytecie Warszawskim oraz w Szkole Głównej Handlowej. Specjalizuje się w badaniach jakościowych i analizach eksperckich. Jest Ambasadorką EPALE.

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Myślenie innowacyjne to tworzenie, a nie kopiowanie. Wymagana kreatywność i nieszablonowość. Gdy prowadzę zajęcia ze studentami lub nauczycielami i przychodzi czas na zadanie wymagające "design thinking" czy włączenia włanej kreatywności - czuję na sali radosne poruszenie. Z rwguły jest to dobry czas, a efekty zachwycające.

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Metoda Design thinking wprowadza do biznesu, na uczelnie, czy do biur projektowych - empatię. Naturalny mechanizm, dzięki któremu poznajemy świat i uczymy się. Dobra wiadomość dla trenerów i edukatorów, którzy niejednokrotnie zapraszają ludzi do korzystania z tego mechanizmu. Będzie on częściej i sensowniej stosowany w praktyce.
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Miałam okazję zetknąć się z metodą "design thinking" w sposób praktyczny - czyli brałam udział w procesie szukania rozwiązania konkretnej kwestii. Jako bardzo użyteczne (a zarazem bardzo trudne!) postrzegam pracę nad tworzeniem tzw. persony i w ogóle filozofię koncentracji na odbiorcy.

Warsztaty z "design thinking" przede wszystkim służą generowaniu rozwiązań (innowacyjnych) problemu. Szczególnie w sytuacjach, gdy takich potencjalnych rozwiązań jest wiele. Połączenie nieco marketigowej koncentracji na użytkowniku z metodami kreatywnymi może dawać zaskakujące rezultaty.

 

 

 

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